mardi 3 novembre 2009

~ On ne nous fera pas taire ~

Avec la ratification annoncée du traité de Lisbonne par Vaclav Klaus, Président de la République Tchèque s'achève le processus laborieux, entrepris par l'oligarchie de Bruxelles pour assurer sa totale main-mise sur les institutions européennes et par là même sur les nations européennes.
Ce processus d'asservissement, le RIF l'a combattu sans complaisance, depuis la Constitution Giscard, jusqu'à son clone, le traité de Lisbonne que Nicolas Sarkozy a fait adopter par un subterfuge indigne des principes démocratiques. Nous avons soutenu Vaclav Klaus dans son dernier combat, en créant un comité pour appuyer son ultime résistance. Nous ne regrettons pas notre acharnement dans cette cause; nous la revendiquons hautement. Nous tenons à remercier très sincèrement, les nombreuses personnes venues d'horizons variés, qui nous ont appuyés dans cette démarche.
Nous voulons dire à tous aujourd'hui que nous ne renoncerons pas. Le RIF - et peu nombreux ceux qui peuvent le clamer - n' a jamais fait de concession avec le système politique. Nous persisterons dans cette manière d'agir. Le traité de Lisbonne peut entrer en vigueur, nous n'accepterons jamais le "lâche renoncement" par lequel la classe politique a bradé l'Indépendance de la France.
Même si la partie aujourd'hui paraît perdue, nous restons persuadés que la partie n'est pas jouée. Dans la complexité de ses institutions éclatées entre trois pouvoirs, le Président de l'Union, le Président de la Commission, le Haut-Représentant de la Politique Extérieure et de Sécurité Commune (PESC), dans le fouillis des assemblées, des comités, des directions, des agences, Bruxelles devient un dinosaure incapable de s'assumer. Le traité de Lisbonne est censé apporter à l'Union Européenne des institutions efficaces. Il ne faudra pas longtemps pour s'apercevoir qu'il aura accru le mal. Dans sa finalité, Bruxelles est un Second Empire au service du Premier, Empire américain.
On ne nous fera pas taire. Notre raison d'être, c'est cette foi en la France, la dimension humaniste, le respect des identités nationales, valeurs auxquelles nos concitoyens sont profondément attachés et dont nous pensons qu'elles n'ont rien perdu de leur actualité. Nous ne laisserons pas à l'abandon l'héritage de notre histoire. Nous ne sommes pas les traînards d'un monde en déclin mais les annonciateurs d'une nouvelle espérance.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire