24 – 25 juillet Toulouse
Le beau soleil d'été baigne la ville et rehausse les couleurs: ocre, jaune, vert. L'accent chantant de l'Occitanie répond au chant des pierres. Je retrouve toujours avec plaisir, presque avec amour cette ville où je suis venu bien des fois et qui fait partie du patrimoine dont j'ai hérité par mes origines périgourdines. J'ai déambulé à travers la ville, la place du Capitole majestueuse et géométrique, la place Wilson toujours animée, mais aussi les petites rues pleines d'un charme enjôleur. L'histoire toujours présente. Je m'attarde un peu sur la place Jean Calas.
Le passage à Toulouse répond à un but bien précis: une réunion de travail avec des cadres dirigeants du Rassemblement pour l'Indépendance de la France (RIF) en vue de renforcer notre implantation territoriale. Jean-Guy Dubois chargé de l'organisation matérielle de ces journées a fort bien fait les choses. Nous pourrons travailler de manière efficace dans un cadre agréable.
Une évidence s'est spontanément imposée au cours des débats: Nos idées ne sont pas mortes. Elles ont été singulièrement mal traitées certes, à tous les sens du terme. Mais elles ne sont pas mortes. L'Indépendance de la France est une exigence imposée par des siècles d'histoire et aussi par une aspiration profonde de l'ensemble du peuple français.
Il faut donc faire face. Les circonstances sont très difficiles. L'obligation de faire face en est encore plus grande. Il est indispensable qu'émerge dans les désordres qui nous entourent un mouvement entièrement dédié à la défense de la France. Notre pays a besoin d'un grand mouvement, pour rassembler tous ceux qui veulent sauver une France menacée de disparaître. Telle est la grande tâche à laquelle j'entends bien participer, sans compromis, sans complaisance.
26 juillet retour à Paris
Les médias sont entièrement absorbés par le malaise du Président. L'abondance des messages de tous bords pour lui souhaiter un prompt rétablissement est touchante. Je n'ai jamais prêté foi à ces mots, attribués je crois à Talleyrand, que la parole a été donnée à l'homme pour lui permettre de dissimuler sa pensée. Il m'étonne cependant que dans ce concert des sincérités un conseil n'ait pas été donné à notre hyperactif hôte de l'Élysée « Reposez-vous Monsieur le Président ». Sur notre pauvre terre, un surhomme reste toujours un homme avec ses grandes fatigues et ses petites insuffisances. Il faut savoir renoncer à travailler plus. Il faut savoir se reposer pour travailler mieux. Pour travailler plus longtemps.
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