En quelques jours le paysage européen vient de subir une transformation brutale. Elle ne procède pas d’un miracle mais de la prise de conscience d’une réalité que l’on avait cherché à cacher.
Depuis des années, les responsables politiques de tous bords, droite et gauche confondues, de Paris, de Berlin, de Bruxelles et d’ailleurs serinent les peuples que l’Union européenne doit être dotée d’institutions lui permettant de fonctionner efficacement. Tous les moyens ont été utilisés pour imposer ces institutions : projet de Constitution Giscard, rebaptisée mini-traité par Nicolas Sarkozy, propagande à outrance, dérogations accordées (en parfaite violation du droit des traités) à la Pologne, l’Irlande, au Royaume-Uni, à la République Tchèque, etc., suffrage universel bafoué aux Pays-Bas et en France. Et que constatons-nous, après ce laborieux parcours ? Ces nouvelles institutions imposées plus qu’adoptées, subies plus qu’acceptées, non seulement n’apportent aucune simplification au fonctionnement de l’Union mais compliquent encore une machinerie d’une effroyable complexité.
Comme l’ont noté les observateurs politiques, en désignant comme président du conseil européen, M. Van Rompuy, Premier ministre d’une Belgique en voie de désintégration et la baronne travailliste, Catherine Ashton comme Haut représentant pour les Affaires étrangères, les chefs d’Etat et de gouvernement ont choisi des personnages qui ne leur feraient pas d’ombre. D’une certaine manière, ils reconnaissent que le pouvoir légitime est celui qui émane des Etats. C’est d’ailleurs ce que nous pensons. Mais on peut s’interroger sur les raisons qui ont poussé les dirigeants européens à mettre en place un système qui aujourd’hui les effraie. Constatons simplement – une fois de plus – que les plus belles sottises viennent souvent des gens intelligents et instruits.
Sottise institutionnelle certes, mais également lourde charge financière. M. Van Rompuy va recevoir à compter du 1er décembre 22.000€ nets par mois. Il aura droit à 22 collaborateurs permanents et à 10 agents de sécurité. Mme Ashton bénéficiera de 275.000 euros par an. Un service de 5000 personne est en cours de constitution pour assurer la représentation de l’Union dans tous les pays du monde, représentation qui doublera celle des Etats membres.
A Bruxelles comme à Paris, on dilapide les deniers publics, alors que la pauvreté progresse dans tous les pays européens.
Depuis des années, les responsables politiques de tous bords, droite et gauche confondues, de Paris, de Berlin, de Bruxelles et d’ailleurs serinent les peuples que l’Union européenne doit être dotée d’institutions lui permettant de fonctionner efficacement. Tous les moyens ont été utilisés pour imposer ces institutions : projet de Constitution Giscard, rebaptisée mini-traité par Nicolas Sarkozy, propagande à outrance, dérogations accordées (en parfaite violation du droit des traités) à la Pologne, l’Irlande, au Royaume-Uni, à la République Tchèque, etc., suffrage universel bafoué aux Pays-Bas et en France. Et que constatons-nous, après ce laborieux parcours ? Ces nouvelles institutions imposées plus qu’adoptées, subies plus qu’acceptées, non seulement n’apportent aucune simplification au fonctionnement de l’Union mais compliquent encore une machinerie d’une effroyable complexité.
Comme l’ont noté les observateurs politiques, en désignant comme président du conseil européen, M. Van Rompuy, Premier ministre d’une Belgique en voie de désintégration et la baronne travailliste, Catherine Ashton comme Haut représentant pour les Affaires étrangères, les chefs d’Etat et de gouvernement ont choisi des personnages qui ne leur feraient pas d’ombre. D’une certaine manière, ils reconnaissent que le pouvoir légitime est celui qui émane des Etats. C’est d’ailleurs ce que nous pensons. Mais on peut s’interroger sur les raisons qui ont poussé les dirigeants européens à mettre en place un système qui aujourd’hui les effraie. Constatons simplement – une fois de plus – que les plus belles sottises viennent souvent des gens intelligents et instruits.
Sottise institutionnelle certes, mais également lourde charge financière. M. Van Rompuy va recevoir à compter du 1er décembre 22.000€ nets par mois. Il aura droit à 22 collaborateurs permanents et à 10 agents de sécurité. Mme Ashton bénéficiera de 275.000 euros par an. Un service de 5000 personne est en cours de constitution pour assurer la représentation de l’Union dans tous les pays du monde, représentation qui doublera celle des Etats membres.
A Bruxelles comme à Paris, on dilapide les deniers publics, alors que la pauvreté progresse dans tous les pays européens.
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