Les cirques chinois ont l’habitude de présenter des clowns désarticulés, capables de tordre leurs membres dans tous les sens. Manifestement, ils inspirent les politiques et la nouvelle trouvaille de la taxe carbone offre un sujet de prédilection.
Personne ne met en cause la nécessité de protéger l’environnement. En revanche, la nouvelle taxe carbone – la majorité présidentielle invente à peu près une taxe par mois – fait partie de ces gadgets qui permettent de faire semblant de faire quelque chose, alors que l’on ne fait rien, ou presque. En tous cas que de contorsions pour une taxe dont l’utilité sera marginale mais dont les conditions de mise en œuvre sont singulièrement délicates.
Alain Juppé avec sa fougue habituelle plante d’une manière catégorique : « oui à la taxe carbone, non à un impôt de plus ». Mais voilà le hic, la taxe carbone est bien un impôt de plus. Juppé évoque un effort en matière de transports collectifs. Soit ! Mais pendant ce temps, la SNCF poursuit ses réductions de services sur les lignes secondaires. Alors que faut-il faire ? Développer encore l’éolien qui saccage les campagnes ? On évoque aussi une compensation pour les ménages les plus touchés, en particulier ceux des campagnes qui sont bien obligés de se déplacer en voiture et de se chauffer au fuel. Une fois de plus, nous assistons à la naissance d’une usine à gaz bureaucratique : inventer une taxe et dans le même temps imaginer des mécanismes pour la rembourser ! Nous ne sommes plus dans le cirque chinois mais dans le voyage en Absurdie.
Personne ne met en cause la nécessité de protéger l’environnement. En revanche, la nouvelle taxe carbone – la majorité présidentielle invente à peu près une taxe par mois – fait partie de ces gadgets qui permettent de faire semblant de faire quelque chose, alors que l’on ne fait rien, ou presque. En tous cas que de contorsions pour une taxe dont l’utilité sera marginale mais dont les conditions de mise en œuvre sont singulièrement délicates.
Alain Juppé avec sa fougue habituelle plante d’une manière catégorique : « oui à la taxe carbone, non à un impôt de plus ». Mais voilà le hic, la taxe carbone est bien un impôt de plus. Juppé évoque un effort en matière de transports collectifs. Soit ! Mais pendant ce temps, la SNCF poursuit ses réductions de services sur les lignes secondaires. Alors que faut-il faire ? Développer encore l’éolien qui saccage les campagnes ? On évoque aussi une compensation pour les ménages les plus touchés, en particulier ceux des campagnes qui sont bien obligés de se déplacer en voiture et de se chauffer au fuel. Une fois de plus, nous assistons à la naissance d’une usine à gaz bureaucratique : inventer une taxe et dans le même temps imaginer des mécanismes pour la rembourser ! Nous ne sommes plus dans le cirque chinois mais dans le voyage en Absurdie.
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