L’INTERVENTION TELEVISEE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
12 JUILLET 2010
Le discours de Nicolas Sarkozy était attendu. En position de faiblesse, le Président a campé sur la meilleure ligne de défense, la fermeté voire l’inflexibilité sur tous les sujets : l’affaire Woerth, le bouclier fiscal, les retraites, la fiscalité, etc. Au prix parfois de certaines inexactitudes. N’en déplaise au Président, les impôts ont bien augmenté sous son septennat. Et le cumul des fonctions d’Eric Woerth, ministre du budget et trésorier de l’UMP était une lourde erreur. Indirectement, Nicolas Sarkozy l’a reconnu en conseillant à Eric Woerth de renoncer à sa charge de trésorier de l’UMP.
Sur le plan des apparences, la prestation peut passer pour réussie. Animal politique, Sarkozy maîtrise les techniques du discours politique. Il parle avec clarté et assurance, ce qui permet de donner toute sa mesure à l’art de la dissimulation.
C’est un beau parleur, comme on aurait dit autrefois. Le problème pour lui, c’est que ses réalisations ne sont pas à la hauteur de ses discours. Une agitation brouillonne dans de multiples domaines ne peut aujourd’hui faire illusion. Le Président ne maîtrise plus la situation. La France va mal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire