L’Elysée peut bien démentir que la France soit menacée d’une crise financière, Mme Lagarde peut bien tenir de propos rassurants ; la crise est là. Elle a pris naissance sur la périphérie mais elle projette désormais son spectre sur l’ensemble de la zone euro.
Première frappée, le Grèce qui pour rétablir l’équilibre de ses comptes a dû s’installer durablement dans la précarité qui entraine une extension générale de la pauvreté et une progression sans précédent du chômage des jeunes. Aujourd’hui, c’est le tour de l’Irlande qui a déjà subi trois plans de rigueur, depuis 2008, et doit maintenant se soumettre à un plan d’austérité draconien, en contrepartie d’une aide financière de 90 milliards d’euros que lui consentent le Fonds Monétaire International (FMI) et l’Union Européenne.
On est toujours surpris de constater la facilité avec laquelle les institutions mobilisent des milliards d’euros, dès lors que le système bancaire est menacé, alors que l’on peine au quotidien pour trouver quelques milliers d’euros indispensables pour satisfaire des besoins de première nécessité!
Ces milliards d’euros déversés pour le sauvetage de la Grèce et de l’Irlande sont-ils en mesure d’enrayer la crise ? Il y a de fortes raisons pour en douter. Le système se fissure au Portugal et une grève générale fortement suivie a salué la mise en œuvre d’un plan de rigueur, lancé dans l’urgence pour limiter les effets de la crise. L’Espagne doit emprunter sur le marché international à des taux de plus en plus élevés, ce qui traduit à son égard une réelle suspicion des investisseurs. L’Italie, troisième puissance économique de la zone euro, n’est pas encore touchée. Mais sa croissance faible (1% pour l’année 2010) et le poids considérable de sa dette (180 milliards d’euros) en font une cible de choix pour la spéculation internationale. Cette situation peu brillante est encore assombrie par la menace d’une crise politique qui ébranle la coalition gouvernementale.
La France est-elle à l’abri de ces dérives ? Certes son système bancaire est relativement solide mais l’endettement du pays est élevé et il s’accroit régulièrement. En fait, c’est toute le zone euro qui est aujourd’hui sous tension, comme le constatait la chancelière allemande, Mme Merkel qui affirmait récemment que : « la zone euro est dans une situation extrêmement sérieuse ».
Il faut aujourd’hui dresser le vrai bilan d’une décennie de malheur. La zone euro a été réalisée à contretemps. Dans le monde entier, les zones monétaires ont éclaté. La fragmentation des blocs (ex. l’URSS, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie) a entrainé l’émergence de monnaies nationales. La zone euro a été construite à contresens. Elle est paralysée par des rigidités alors qu’il faudrait de la souplesse. Elle met en hibernation les économies alors qu’il faudrait stimuler le dynamisme et la réactivité. Tout cela, les économistes le savent. Mais il faut aujourd’hui se débarrasser d’une idéologie malfaisante dont le seul objectif fut de réduire le continent européen au rang de satellite de l’Empire américain.
Première frappée, le Grèce qui pour rétablir l’équilibre de ses comptes a dû s’installer durablement dans la précarité qui entraine une extension générale de la pauvreté et une progression sans précédent du chômage des jeunes. Aujourd’hui, c’est le tour de l’Irlande qui a déjà subi trois plans de rigueur, depuis 2008, et doit maintenant se soumettre à un plan d’austérité draconien, en contrepartie d’une aide financière de 90 milliards d’euros que lui consentent le Fonds Monétaire International (FMI) et l’Union Européenne.
On est toujours surpris de constater la facilité avec laquelle les institutions mobilisent des milliards d’euros, dès lors que le système bancaire est menacé, alors que l’on peine au quotidien pour trouver quelques milliers d’euros indispensables pour satisfaire des besoins de première nécessité!
Ces milliards d’euros déversés pour le sauvetage de la Grèce et de l’Irlande sont-ils en mesure d’enrayer la crise ? Il y a de fortes raisons pour en douter. Le système se fissure au Portugal et une grève générale fortement suivie a salué la mise en œuvre d’un plan de rigueur, lancé dans l’urgence pour limiter les effets de la crise. L’Espagne doit emprunter sur le marché international à des taux de plus en plus élevés, ce qui traduit à son égard une réelle suspicion des investisseurs. L’Italie, troisième puissance économique de la zone euro, n’est pas encore touchée. Mais sa croissance faible (1% pour l’année 2010) et le poids considérable de sa dette (180 milliards d’euros) en font une cible de choix pour la spéculation internationale. Cette situation peu brillante est encore assombrie par la menace d’une crise politique qui ébranle la coalition gouvernementale.
La France est-elle à l’abri de ces dérives ? Certes son système bancaire est relativement solide mais l’endettement du pays est élevé et il s’accroit régulièrement. En fait, c’est toute le zone euro qui est aujourd’hui sous tension, comme le constatait la chancelière allemande, Mme Merkel qui affirmait récemment que : « la zone euro est dans une situation extrêmement sérieuse ».
Il faut aujourd’hui dresser le vrai bilan d’une décennie de malheur. La zone euro a été réalisée à contretemps. Dans le monde entier, les zones monétaires ont éclaté. La fragmentation des blocs (ex. l’URSS, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie) a entrainé l’émergence de monnaies nationales. La zone euro a été construite à contresens. Elle est paralysée par des rigidités alors qu’il faudrait de la souplesse. Elle met en hibernation les économies alors qu’il faudrait stimuler le dynamisme et la réactivité. Tout cela, les économistes le savent. Mais il faut aujourd’hui se débarrasser d’une idéologie malfaisante dont le seul objectif fut de réduire le continent européen au rang de satellite de l’Empire américain.
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