mercredi 11 août 2010

~ NON A L’IMPÔT EUROPEEN ~

L’été confirme une vérité que nous avions énoncée depuis longtemps : la Constitution Européenne, même rebaptisée mini-traité par Nicolas Sarkozy, conduirait inéluctablement à l’impôt européen. Ainsi M. Janusz Landowski, commissaire européen chargé du budget vient-il d’indiquer qu’il envisageait l’introduction d’un impôt dont les recettes alimenteraient directement le budget européen.

Cette nouvelle ne constitue pas une surprise. En dotant l’Union européenne de la personnalité juridique étatique – ce qui l’élève au rang d’un nouvel Etat – la classe politique qui ne brille pas par sa franchise, lui a donné les moyens de créer un nouvel impôt ; ce dernier viendra s’ajouter aux importantes contributions que les Etats membres versent déjà aux instances de Bruxelles. Pour la France, l’Union européenne représente une charge nette (différence entre ce que nous versons et ce que nous recevons) de l’ordre de six milliards d’euros. A ce fardeau, il faudrait ajouter, car elles ne sont pas comptabilisées, les nombreuses heures (qui ont évidemment un coût) que les fonctionnaires français passent à remplir les interminables questionnaires dont les inondent les eurocrates.

Un désastre de grande ampleur

On mesure aujourd’hui l’ampleur du désastre. Alors que l’économie française souffre, comme les autres, de la plus grande récession enregistrée depuis la crise de 1929, alors que les familles modestes vivent un enfer pour équilibrer leur budget, alors que le plan de rigueur va affaiblir un niveau d’emploi médiocre, la charge d’un nouvel impôt prend l’allure d’une calamité. Cette énorme bêtise n’aura qu’un seul résultat : mettre la France et les Français à genoux. Et un impôt européen pourquoi faire ? Payer l’arrogant train de vie de bureaucrates inutiles et une paperasserie dévorante.

Le devoir de résistance

Il ne faut pas nous laisser faire. L’impôt européen est inacceptable aussi bien sur le plan politique que sur le plan économique. Il faut qu’un puissant mouvement populaire se dresse dans tous le pays pour refuser de manière catégorique ce nouvel abandon de souveraineté nationale. Constituons ensemble ce grand front du refus.

Vive la France libre, indépendante et souveraine

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